Dans notre dernière newsletter, nous avons mis en évidence une réalité : investir est aujourd’hui indispensable. Entre inflation, incertitude des retraites et précarité du travail, il est urgent de sécuriser son avenir financier.
Mais encore faut-il choisir la bonne classe d’investissement. Actions, crypto, obligations… toutes n’offrent pas la même stabilité et rentabilité. Alors, devinez sur quel actif nous allons nous concentrer aujourd’hui ? L’immobilier.
Oui, je sais, quelle surprise ! Mais s’il est tant plébiscité, ce n’est pas un hasard, comme vous allez le découvrir.
L’immobilier, un besoin millénaire et une valeur refuge
Si l’immobilier est tant plébiscité, c’est parce qu’il répond à un besoin fondamental et intemporel : se loger. Depuis toujours, l’Homme a eu besoin d’un toit, et ce besoin ne disparaîtra jamais.
Investir dans l’or ou dans une entreprise de microconducteurs peut sembler judicieux au vu de leur rôle central dans notre quotidien. Mais ces actifs restent dépendants des tendances technologiques et économiques. L’immobilier, lui, est une nécessité vitale, inaltérable.
Contrairement aux entreprises qui peuvent faire faillite du jour au lendemain – et nous savons depuis 2008 que même le "too big to fail" n’est plus une garantie –, la demande en logements ne s’arrêtera jamais tant que la population mondiale croît.
Ironiquement, c’est justement cette nécessité qui a déclenché la crise de 2008 : un emballement autour d’un actif dont la valeur ne peut jamais tomber à zéro. Là où certains investissements s’effondrent, l’immobilier reste une valeur refuge.
Mais au-delà de ce simple besoin, l’immobilier est unique, car… il existe !
L’immobilier, une valeur que l’on peut voir et toucher
Vous ne pouvez pas toucher une part d’entreprise ni voir physiquement un Bitcoin, mais une maison, un appartement ou un immeuble ? C’est du concret.
Certes, l’or et certaines matières premières partagent cette caractéristique. Mais en pratique, la plupart des investisseurs ne stockent pas des lingots chez eux, préférant des ETF, principalement par souci de sécurité. L’immobilier, lui, ne peut pas disparaître d’un coffre-fort.
Bien sûr, il existe des risques spécifiques, comme les loyers impayés ou le squat. Mais contrairement à la volatilité des marchés financiers, ces risques sont contrôlables et anticipables. D’ailleurs, nous vous expliquerons dans une prochaine newsletter comment les réduire à presque zéro.
Et cette tangibilité a un autre avantage souvent sous-estimé : elle rassure. Beaucoup de personnes hésitent à investir dans des actifs numériques en disant « mais ça ne repose sur rien, c’est virtuel ». Avec l’immobilier, cette barrière n’existe pas : tout le monde comprend ce qu’est une maison, un terrain, un immeuble.
Au-delà de cet aspect psychologique, l’immobilier conserve sa valeur, voire s’apprécie avec le temps, même en période de crise. Là où la bourse peut connaître des krachs violents, l’immobilier reste un actif stable et résilient.

Enfin, cette solidité repose aussi sur la qualité des constructions françaises. Contrairement à certains pays où le bâti est fragile, les biens en France sont conçus pour durer. Résultat ? Un investissement qui peut se transmettre de génération en génération, renforçant encore son attrait en tant qu’actif patrimonial.
Et en plus, contrairement aux autres actifs, l’immobilier n’attend pas que vous revendiez pour vous rapporter de l’argent !
L’immobilier, un revenu passif qui ne s’évapore pas
Un autre avantage clé de l’immobilier réside dans sa capacité à générer des revenus réguliers et prévisibles, grâce aux loyers perçus. Contrairement à d’autres investissements qui ne produisent aucun rendement récurrent, l’immobilier permet d’obtenir un cashflow stable tout en conservant un actif qui prend potentiellement de la valeur.
Certains pourraient comparer cela aux actions à dividendes, qui offrent également un revenu passif. C’est vrai, mais il y a une nuance importante à prendre en compte ! Un dividende n’est pas une création de valeur en soi, mais une redistribution des bénéfices de l’entreprise à ses actionnaires. Lorsqu’un dividende est versé, le cours de l’action est théoriquement ajusté à la baisse du même montant.
Autrement dit, vous ne gagnez pas un revenu en plus, mais vous recevez une partie du capital de l’entreprise sous forme de cash. Ce qui n’est pas le cas avec un bien immobilier : le loyer perçu ne diminue en rien la valeur du bien, il s’ajoute simplement à votre patrimoine.
De plus, Contrairement aux dividendes, qui peuvent être supprimés en période de crise, un bail signé garantit un revenu stable et sécurisé.
Autre point essentiel : le contrôle total que vous avez sur votre investissement.
- Vous voulez maximiser vos rendements ? Vous pouvez gérer vous-même votre bien, choisir vos locataires, fixer vos loyers (dans la limite légale évidemment) et entreprendre des rénovations stratégiques.
- Vous cherchez un revenu passif ? Vous pouvez déléguer la gestion à une agence immobilière et percevoir vos loyers sans contrainte.
À l’inverse, en bourse, vous êtes un actionnaire parmi des milliers. Vous ne décidez ni des stratégies de l’entreprise ni de la répartition des bénéfices. Et l’or ? À moins d’être une puissance géopolitique influente, vous ne pouvez pas en impacter le prix.
C’est cette combinaison de rentabilité, de stabilité et de contrôle qui fait que les banques et l’état français adorent l’immobilier; pour notre plus grand bonheur !
L’immobilier, un actif sûr et soutenu par les banques et l’Etat
Un bien immobilier est l’un des rares actifs considérés comme sûrs par les banques. Il génère des revenus, conserve sa valeur et offre des garanties solides. Résultat ? Vous pouvez investir avec un capital bien plus faible grâce aux prêts bancaires.
Là où un achat d’actions exige de payer en cash, l’immobilier peut être financé à plus de 90 % par la banque. Et mieux encore, les loyers perçus peuvent couvrir une partie, voire la totalité, de vos mensualités, rendant l’investissement encore plus accessible.
Mieux encore, l’État français encourage activement l’investissement immobilier en proposant plusieurs dispositifs fiscaux avantageux, qui renforcent encore plus la rentabilité :
- 📌 Loi Pinel : Réduction d’impôt en échange d’un engagement locatif.
- 🔧 Déficit foncier : Optimisation fiscale en déduisant les travaux des revenus imposables.
- 🏠 Statuts LMNP/LMP (Loueur Meublé Non Professionnel/Professionnel) : Fiscalité allégée sur les revenus locatifs.
Grâce à ces mécanismes, l’immobilier devient encore plus attractif et accessible, offrant des leviers financiers et fiscaux que peu d’autres investissements peuvent égaler.
L’immobilier n’est pas juste un investissement, c’est un accélérateur de liberté financière. Avec l’effet de levier, les revenus passifs et les avantages fiscaux, il offre des opportunités que peu d’actifs peuvent rivaliser.
Mais soyons honnêtes : tout investissement comporte des défis. Rendement et contraintes vont de pair, et l’immobilier ne fait pas exception. Gestion, réglementation, risques locatifs… Faut-il alors renoncer à investir ?
Bien sûr que non. La clé, c’est d’anticiper ces obstacles et de les contourner intelligemment. Et ça tombe bien : dans notre prochaine newsletter, nous verrons les inconvénients de l’immobilier et surtout comment les transformer en opportunités. On se retrouve au prochain numéro !